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Profession de Foi



Je suis chrétien catholique romain : ma foi en Dieu vient, par Marie, de l'Apôtre Pierre, évêque de Rome, établi par Jésus-Christ comme fondement visible de son Église.


Le Dieu auquel je crois est l'unique Être éternel qui a tout créé dans la Puissance de son Amour. Cet Être unique, qui est l'Amour éternel, existe et vit en Trois Personnes divines : le Père, le Fils, et le Saint-Esprit. Le Père aime tellement, si infiniment qu'il engendre son Fils. Le Père et le Fils s'aiment tellement, si infiniment mutuellement qu'ils produisent tous deux l'Esprit, qui personnifie l'Amour essentiel de la Divine Trinité.


Le Dieu auquel je crois est Esprit. Pour communiquer avec les hommes, ses créatures, Dieu le Père envoya son Fils, qui est sa Parole et qui prit chair de la Vierge Marie : c'est le Mystère de l'Incarnation, qui eut lieu il y a deux mille ans environ ; c'est le point de doctrine fondamental auquel on reconnaît celui qui est de Dieu, selon cette parole de Saint Jean : A ceci vous reconnaîtrez l'Esprit de Dieu : tout esprit qui proclame Jésus Christ incarné, est de Dieu ; tout esprit qui ne proclame pas Jésus, n'est point de Dieu, mais est l'esprit de l'Antichrist. (1 Jn. 4, 2-3)


J'honore la Vierge Marie, Mère de Dieu et Mère du Christ. Je l'honore comme ma Mère du Ciel, parce qu'elle a été déclarée Mère de l'Église par le Pape Paul VI (Discours du 21 novembre 1964). Je prie Marie de m'aider à vivre fidèlement ma vie de chrétien. Je prends la défense de Marie quand elle est attaquée, notamment dans sa virginité perpétuelle : je prends la défense de Marie en affirmant que, de quelque manière que ce soit, elle n'a jamais eu qu'un seul enfant, Jésus-Christ, conçu par l'opération de l'Esprit-Saint. Car si je défends Marie, elle-même prendra ma défense dans tous les dangers du corps et de l'âme.


Je crois que Jésus, Fils de Dieu devenu aussi Homme, est mort et ressuscité pour mes péchés sans nombre. Mais si Jésus a souffert pour moi, je crois que je dois aussi souffrir quelque chose pour l'expiation de mes péchés. Comme le dit Saint Paul, je dois ajouter ce quelque chose qui manque à la Passion du Christ (cf. Col. 1, 24). C'est dans cet esprit et dans cette intention que je communie à l'Eucharistie.


Je crois en effet au Sacrement du Corps et du Sang du Christ, c'est-à-dire l'Eucharistie sous les signes du pain et du vin. Quand j'entends le prêtre dire, Ceci est mon Corps, je crois fermement en ce Grand Mystère : ce que je vois n'est pas du pain, mais le vrai Corps du Christ, réellement présent pour me donner sa Vie divine et éternelle. Et pareillement quand j'entends le prêtre dire, Ceci est la coupe de mon Sang..., je crois que ce que je vois n'est pas du vin, mais le vrai Sang du Christ...


Lors de la célébration eucharistique, ma foi sert à me préparer à recevoir le Corps du Christ en moi. Quand le prêtre me présente l'hostie, disant : Le Corps du Christ, je réponds : Amen, et je redis ainsi ma foi en la présence réelle de Jésus-Christ dans ce sacrement.


Pour me préparer à la communion eucharistique, ma foi me dit aussi que je dois être baptisé et confirmé, que je dois avoir reçu le pardon du Seigneur dans le sacrement de la réconciliation, si jamais j'avais péché gravement : ma foi doit être une foi vive, vivifiée par l'amour surnaturel de Dieu, c'est-à-dire par la grâce.


Si ma communion à l'Eucharistie me permet de participer à la Passion de Jésus-Christ, alors je crois aussi que le Pain de Vie me donne déjà la Vie éternelle, et fait de moi une pierre dans l'édifice du Corps du Christ qui est l'Église. Je crois donc que, par anticipation, et par mode de gage, l'Eucharistie me donne déjà part à la Résurrection du Christ, ainsi que le Seigneur lui-même l'a déclaré : Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour. (Jn. 6, 54)


Par ma foi, j'annonce ainsi la seconde venue du Seigneur à la fin des temps : Nous proclamons ta mort Seigneur Jésus, nous célébrons ta Résurrection, nous attendons ta venue dans la Gloire !


Chanoine Dr. Daniel Meynen
Namur (Belgique), 3 juillet 2007